Etape 1 : Thonon les Bains, Notre Dame de Bellecombe

 Nous y sommes. Le voyage vers Thonon s'est bien déroulé. Sous la conduite de nos 2 experts cheminots, 5 cyclos ont rejoint Thonon par le train. Pour les 3 autres, c'était trajet fourgon avec un véhicule, plein comme un oeuf, entre vélos et bagages divers.

Première surprise du séjour à l'arrivée à notre hôtel : sur le parking, un maillot bien connu ! C'est bien nos amis Claude et Aline F., qui depuis la veille effectuent le parcours de la Via Rhona. Le hasard faisant bien les choses, les voilà pour une nuit dans le même hôtel que nous. Bon voyage à eux.

On déballe le matériel, on remonte nos vélos qui ont voyagé bien protégés dans leur housse. Protocole de la GTA oblige, c'est après une sympathique "parade" en ville que nous nous retrouvons devant la plaque marquant le point zéro de la grande traversée des Alpes, pour les incontournables photos.

             

L'occasion d'exprimer nos amicaux remerciements à François Lanot, Conseiller départemental et président du Club des Arceaux, à Jean-Philippe Bacou, responsable du district de foot, pour leur soutien et les maillots offerts, maillots flockés par notre compagnon Philou.

 Mercredi 23 Juin : Petit déjeuner dès 6 heures pour un départ le plus tôt possible. La météo ne laissait rien présager de bon pour cette journée, mais ce matin le temps est beau. Le parcours du jour est long et exigeant. Les cols des Gets, de la Colombière, des Aravis et des Saisies sont au programme. Une bonne entrée en matière pour notre GTA et tout de suite, la confrontation aux plus belles routes alpines.

Les premiers kilomètres, la forme aidant, se réalisent à un rythme plutôt soutenu. Mais rapidement, la réalité va ramener le groupe à la raison. En particulier, une petite déviation sympathique, un peu avant Morzine, nous fait escalader une jolie route qui s'élèvent rapidement par l'intermédiaire de quelques lacets resserrés. Après ce premier moment sportif, il est temps de faire étape chez un ami de Maurice qui nous attend pour la pause café. Ce sympathique copain, a d'autre part pris soin de nous commander les pique-niques pour le repas de midi (délicieux sandwichs à la tomme de "Haute-Savoie). Un grand merci à lui pour l'accueil. 

On reprend la route : le col des Gets se grimpe sans difficulté. A l'inverse, le col de la Colombière constitue la vraie difficulté de l'étape avec en particulier ses derniers kilomètres aux pourcentages moyens de 10  et 11 %. 

La montée s'organise selon un modèle qui va probablement se confirmer tout au long du séjour. Deux flèches devant, en l'occurrence les deux Patrick, et le reste du peloton qui s'éparpille derrière. Les flèches en question diront même ne pas avoir repéré le village du Reposoir, lieu retenu pour une pause à mi-ascension. Un sujet qui, bien entendu, à entretenu les remarques gentiment critiques jusque tard dans la soirée.

               

   

Il fait frais sur les hauteurs du col et la pluie s'annonce. Nous décidons de descendre vers le Grand Bornand pour le repas de midi.

Il reste le col des Aravis à gravir et les deux tiers du col des Saisies. Le premier des deux, aux rampes peu difficiles, se grimpe sans problème. Seul regret : la vue sur la chaîne du Mont Blanc est bouchée par de gros nuages inquiétants.

 A nouveau, la pluie menace. On file vers Flumet par une belle descente. La journée s'achève par la remontée vers les hauteurs de Notre Dame de Bellecombe où est positionné notre hôtel. Rude grimpette, en fin de journée, mais la qualité de l'accueil ne nous fera pas regretter ce petit effort supplémentaire.

Grosse journée de vélo 126 km, et 3250 m de D+. Quelques crampes, mais surtout la bonne humeur du groupe, le plaisir de partager une expérience exceptionnelle au milieu de superbes paysages. Et cela ne fait que commencer.